
Ostension, chapitre 2, Florent
Travaux en cours. Une histoire d'émotion forte, de poissons, d'un père et de sirène.
Joie, peine, douleur, sérénité, peur, colère, émerveillement, excitation… Ces infinies nuances d’émotions nous traversent au quotidien, souvent mêlées les unes aux autres. Elles nous submergent un jour et nous transforment à jamais, peut-être.
La série “Ostension” questionne les émotions et leur place dans nos vies à travers des témoignages, des images, des objets et des installations. Dans un dispositif à la frontière du documentaire et de la performance, nous invitons des personnes issues d’horizons divers à nous confier leurs souvenirs d’émotions fortes. Ceux qui les ont marqués à jamais et qu’elles et ils acceptent de dévoiler aux regards. Ces souvenirs sont notre matière première, une matière sensible, profonde et mouvante, que nous tentons de rendre palpable et d’honorer.
Intimes et universelles, ces histoires singulières ne trouvent pas toujours leur place dans notre rapport à nous même et aux autres. Tues par pudeur, minimisées “pour ne pas déranger”, explosant parfois en un élan libérateur, l’expression des sentiments reste ambivalente. L’importance que ces moments d’émotion ont eu dans nos existences ne réside ni dans l’intensité de leur expression, ni dans
le nombre de leur partage, encore moins dans leur compréhension. Chaque histoire est unique, vécue à l’intérieure et perçue à l’extérieur. Chaque histoire vaut la peine d’être racontée et d’être entendue.
"Quand j’étais enfant, je suis allé plusieurs fois pêcher avec mon père. Parce que mon père est passionné de pêche. Parce que chez nous, on pêche de père en fils. Parce que c’était l’ordre normal des choses. C’était comme ça." - Florent







